Durant la première moitié du XXème siècle, la présence de nuages, la taille et la proximité de Vénus font croire que la planète a des conditions très proches de celle sur la Terre. Il est admis que la température y est légèrement supérieure à celle sur la Terre, mais de là, certains imaginent des déserts, des océans, des marécages ou des forêts luxuriants.
Les premières mesures radar, infrarouge et ultraviolet modifient nos connaissances en révélant une grosse quantité de CO2 impropre à la vie animale telle que connue sur la Terre. Les mesures par micro-ondes de 1956 estiment sa température à 350°C mais il est possible que l’ionosphère de Vénus ait corrompue ces données. Donc une multitude de scénarios sur les conditions environnementales sur Vénus s’entrechoquent encore au lancement des premières sondes. Comme toutes les planètes, les sondes ne peuvent être envoyées que pendant des fenêtres de tir et celles pour Vénus ont lieu tous les 1 an et 7 mois.